Dans la tourmente
En 1991, la municipalité française de Joinville-le-Pont inaugurait officiellement un quartier remis «à neuf» et le baptisait: «Quartier des Canadiens». Bien plus, la voie principale de cette petite ville de 17 000 habitants en banlieue sud-est de Paris, se nomme «Avenue des Canadiens». À Saint-Cloud, l'artère qui mène à l'hippodrome porte, quant à elle, le nom de «Rue du Camp canadien». Pourquoi deux petites villes de la banlieue parisienne tiennent-elles tant à rendre hommage aux Canadiens?
C'est que, au cours de la Première Guerre mondiale, deux hôpitaux militaires canadiens-français y ont séjourné, soit l'hôpital général no 6 (connu sous le nom d'hôpital de l'Université laval) et l'hôpital stationnaire no 4 (canadien-français), plus tard l'hôpital général no 8.
L'histoire de ces deux hôpitaux, qui ont soigné militaires et civils français pendant toute la durée de la guerre, montre que les Canadiens français ont, à leur façon, eux aussi participé à l'effort de guerre du Canada.
L'auteur
Michel Litalien est titulaire d'une maîtrise en histoire de l'Université d'Ottawa. Il travaille à la Direction Histoire et Patrimoine du ministère de la Défense nationale.
Caractéristiques
Titre: Deux hôpitaux militaires canadiens-français dans la France en guerre (1915-1919)
Auteur: Michel Litalien
Préface: Desmond Morton
Année: 2003
Collection: Histoire militaire
Format: 13,75 x 20 cm
ISBN: 978-2-922865-20-2
Pages: 186 (cahier photos, tableaux, annexes, index)
Prix: 19,95$